Mine de potasse Udon Thani

Thaïlande

Asia Pacific Resources Ltd. (Asia Pacific a été acquis en 2006 par SMRT Holdings, une entreprise du Nouveau-Brunswick)


Les observateurs s’inquiètent du fait que la mine Udon Thani générera une pollution par le sel considérable, détruisant les terres agricoles et les sources d’eau potable, portant atteinte aux moyens de subsistance de 20 000 personnes.[1] Même l’étude d’impact environnemental réalisée par l’entreprise, qui a soulevé les critiques d’intellectuels thaïlandais, de politiciens et d’écologistes, prévoit que la région de la concession de potasse subira un affaissement de terrain pouvant aller jusqu’à 70 cm.[2] Le journal Asia Times relate que des leaders de l’organisme Udon Thani Conservation Group, qui conteste le projet, ont reçu des menaces de mort de la part de représentants d’entreprises à qui Asia Pacific aurait promis des contrats.[3]





[1] MacIsaac, Vincent. Thai Mining Conflict Feared Fatal. Asia Times, 26 mai 2005 (en anglais) (ci-après désigné MacIsaac),

http://www.atimes.com/atimes/Southeast_Asia/GE26Ae03.html.

[2] Patterson, Kelly. Into the final frontier: In the race for resources, Canadian mining firms are leading the charge into environmental hotspots. The Ottawa Citizen, 2 octobre 2005; MacIsaac.

[3] MacIsaac.