Groupe des Vingt

mise a jour- 31 aout 2010

Les taxes sur les transactions financières sont possibles
Le 16 juillet dernier, le Groupe de travail sur les financements innovants pour le développement, une organisation intergouvernementale rassemblant 55 États membres, a publié un rapport déclarant qu’il était possible de taxer les transactions financières. Ce rapport, commandé par 12 des 55 États membres, a été élaboré par une équipe d’experts financiers internationaux qui s’est concentrée sur les transactions des marchés des changes. Selon le rapport, étant donné que les transactions de devises entre les banques sont traitées grâce à des systèmes internationaux de haute sécurité qui encaissent des frais de transaction sur le change interbancaire, il serait relativement facile de mettre en place dans ce système une taxe sur les transactions des marchés des changes.

Le rapport calcule aussi que l’introduction d’une taxe minime sur les opérations de change de 0,005 % génèrerait 33 milliards de dollars par an et pourrait servir à financer les activités de développement telles que l’élimination de la pauvreté et le développement durable.

Mise a jour - 30 juin 2010

Ignorant un avenir durable, le G8 et le G20 n’auront servi à rien
Ce mois-ci, « la forteresse de Toronto » avec son déploiement de forces de sécurité de 18 000 hommes et ses quatre kilomètres de clôture en grillage, nous a permis d’être témoins d’un Sommet des Peuples aux idées et solutions matures, de pétitions signées par 1 750 000 personnes demandant aux dirigeants d’investir maintenant dans l’avenir, d’une protestation pacifique de 25 000 participants, d’une profusion de coups médiatiques, de quelques violences regrettables et de deux sommets profondément frustrants.

Communiqué de presse : le 18 mai 2010

Taxe robin des bois : Le Canada rate occasion d'exercer leadership

OTTAWA – Le gouvernement canadien rate une occasion historique d’exercer un leadership constructif sur la scène mondiale en refusant l’imposition de toute taxe au secteur financier mondial. 
 
« Il y a deux propositions sur la table ici, déclare Fraser Reilly-King de l’Initiative d’Halifax. L’une permettrait de sauver les banques, l’autre, de sauver le monde. Alors que la pauvreté mondiale s’accroît, que le niveau des océans s’élève et que les économies européennes périclitent, le gouvernement Harper s’oppose vivement à ces deux propositions. »
 

Document de politique : La Taxe sur les transactions financières : le temps est venu - Avril 2010

Introduction
De plus en plus de politiciens, d’organisations de la société civile, d’économistes et quelques financiers plaident vigoureusement en faveur d’une Taxe mondiale sur les transactions financières (TTF). La TTF est une taxe très faible appliquée aux transactions réalisées sur les marchés financiers : commerce des actions, des obligations, des produits dérivés ou des devises, par exemple.

Des leaders politiques, notamment le président français, la chancelière allemande et le premier ministre britannique, voient dans la TTF une des meilleures façons de financer des programmes contre la pauvreté dans le monde, de gérer l’atténuation ou les conséquences des changements climatiques et de faire payer aux institutions financières leur juste part de la crise mondiale que leurs pratiques ont largement contribué à provoquer. D’éminents économistes prônent la TTF pour calmer la spéculation excessive sur les marchés financiers et prévenir ainsi la crise économique
 

Mise à jour - le 28 février 2010

Le Projet de loi du gouvernement sur la responsabilisation retourne devant la Chambre
Le 3 mars, la Gouverneure-générale ouvrira la prochaine session parlementaire, mettant ainsi fin à la prorogation de la session parlementaire décidée par le gouvernement Harper en décembre dernier. Tous les travaux en cours à ce moment-là ont été arrêtés, exception faite des projets de loi émanant des députés qui retournent intacts devant la Chambre. Ces projets de loi doivent reprendre au début de l’étape du processus législatif à laquelle ils en étaient avant la clôture du Parlement.

Document de politique : Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale? Janvier 2010

Repenser le système financier mondial en temps de crise

Introduction
Les 19 et 20 octobre 2009, l’Initiative d’Halifax tenait une conférence coparrainée par l’Institut Nord-Sud, l’Université d’Ottawa et l’École de développement international et mondialisation (ÉDIM), dont le thème était Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale? Cette rencontre réunissait des experts aux antécédents variés afin d’analyser les défis auxquels l’économie mondiale fait face, de discuter des moyens utilisés par la communauté internationale pour réagir à la crise financière actuelle et d’identifier les lacunes inhérentes à ces réponses.

Mise à jour - le 30 novembre 2009

Les audiences sur la responsabilité des entreprises se corsent
Cela a bougé ce mois-ci aux audiences parlementaires sur le projet de loi C-300, ou Loi sur la responsabilisation des sociétés à l'égard de leurs activités minières, pétrolières ou gazières dans les pays en développement (voir Mise à jour, février 2009). Ce projet de loi avait été présenté au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (CPAEDI) le 25 mai par le député John McKay. Ce mois-ci, les membres du Comité ont entendu le témoignage captivant de plusieurs personnes (voir LES FAITS). Parmi les témoins entendus, notons Romina Picolotti, ancienne secrétaire d’État à l’environnement de l’Argentine et récipiendaire du prestigieux Prix Sophie pour l’environnement et le développement durable; Stephen Hunt, ancien mineur et actuel directeur du Syndicat canadien des métallurgistes unis d’Amérique; Marketa Evans, la nouvelle conseillère en responsabilité sociale des entreprises nommée par le gouvernement fédéral; et les représentants des compagnies minières Barrick Gold, Goldcorp et Kinross.

J’évite le G8 (“Definitely not the G8”)

Definitely not the G8En novembre 2009, la Coalition de l’Initiative d’Halifax espère procéder au lancement d’une programmation en baladodiffusion de plusieurs séries de documentaires, sous la rubrique « J’évite le G8 », (“Definitely not the G8”), anticipant ainsi les sommets 2010 du G8 et du G20 qui se tiendront à Huntsville, au Canada, en juin 2010.

Ces baladodiffusions poursuivent trois objectifs :

  • Sensibiliser le Canada aux problématiques de justice sociale, environnementale et économique dans les domaines des finances et du développement au niveau international qui sont souvent laissées pour compte ou écartées des discussions officielles et des médias grand public.

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