Nations Unies

Mise à jour - le 31 Octobre, 2012

Investissements odieux
D’une façon générale, on estime que les investissements étrangers directs dans les pays du  Sud ont des effets positifs, qu’ils favorisent la croissance, l’emploi et le développement. De fait, la Banque mondiale et d’autres institutions financières publiques fonctionnent sur cette hypothèse et continuent de promouvoir des politiques de libéralisation des investissements dans les pays en voie de développement. Cependant, les investissements privés financés par les fonds publics portent souvent de graves atteintes aux populations locales et violent leurs droits fondamentaux.  

Mise à jour - le 31 Aout, 2012

Le retour de la crise de l’endettement
La crise financière mondiale a détourné l’attention sur les dettes des pays comme la Grèce et sur les mesures d’austérité qui causent d’immenses souffrances humaines. Cependant, on a perdu de vue que les pays en voie de développement ont aussi été sévèrement touchés par la crise financière, les exportations ont chuté, les transferts de fonds des travailleurs immigrants ont baissé et les investissements externes ont décliné. À la fin de 2010, les pays en voie de développement devaient 4 000 milliards de $ aux prêteurs.

Mise à jour - 31 janvier, 2012

Pauvreté énergétique, climat & Banque mondiale
Les Nations-Unies ont désigné l’année 2012 Année internationale de l’accès à une énergie durable. L’accès à l’énergie, dont les effets sur la santé, l’égalité des sexes et les changements climatiques sont considérables, est la pierre angulaire du processus qui permet de répondre aux besoins en matière de moyens d’existence essentiels. Dans les pays du Sud, 2,7 milliards de personnes comptent sur la biomasse traditionnelle pour cuisiner. Le bois, le charbon et les résidus agricoles utilisés dans les poêles rudimentaires causent plus de 1,5 million de décès par an dus à des maladies pulmonaires chroniques et à la pneumonie infantile. La déforestation en Afrique sub-saharienne, une des sources principales d’émission de CO2, est principalement due à l’utilisation du bois pour la faire la cuisine et produire le charbon.

Mise à jour - 30 novembre, 2011

L’économie internationale et la transparence

L’un des problèmes clés sous-jacents à la crise financière de 2008 a été le manque de transparence dans l’économie internationale. Ces dernières décennies ont vu se propager une structure financière parallèle faite de paradis fiscaux, de juridictions opaques, d’entreprises déguisées, de sociétés écrans et des simulacres de fondations, des systèmes utilisés dans la moitié de tous les mouvements de transactions commerciales et de capitaux. Comme l’opacité en est la caractéristique principale, cette économie parallèle sert au blanchiment d’argent et aux opérations d’évasion fiscale favorisant la corruption, la criminalité et le commerce par delà les frontières.   

Mise a jour - Le 31 janvier 2011

Les principes directeurs de Ruggie soulèvent le débat
En 2008, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a prolongé le mandat de John Ruggie, Représentant spécial chargé des droits de l’Homme et des entreprises. Le Conseil a demandé, entre autres, à M. Ruggie de formuler « des recommandations concrètes et pratiques visant à renforcer les obligations des États à protéger tous les droits de l’Homme contre les atteintes commises par les sociétés multinationales ou les impliquant. En novembre 2010, M. Ruggie a publié le projet de principes directeurs pour la mise en place opérationnelle du cadre « Protéger, respecter et réparer » (Voir Mise à Jour de juillet 2008). Le Représentant spécial doit soumettre ces principes directeurs au Conseil en juin, à la fin de son mandat à l’ONU.

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