Alternatives

Communiqué de presse : le 18 mai 2010

Taxe robin des bois : Le Canada rate occasion d'exercer leadership

OTTAWA – Le gouvernement canadien rate une occasion historique d’exercer un leadership constructif sur la scène mondiale en refusant l’imposition de toute taxe au secteur financier mondial. 
 
« Il y a deux propositions sur la table ici, déclare Fraser Reilly-King de l’Initiative d’Halifax. L’une permettrait de sauver les banques, l’autre, de sauver le monde. Alors que la pauvreté mondiale s’accroît, que le niveau des océans s’élève et que les économies européennes périclitent, le gouvernement Harper s’oppose vivement à ces deux propositions. »
 

Document de politique : La Taxe sur les transactions financières : le temps est venu - Avril 2010

Introduction
De plus en plus de politiciens, d’organisations de la société civile, d’économistes et quelques financiers plaident vigoureusement en faveur d’une Taxe mondiale sur les transactions financières (TTF). La TTF est une taxe très faible appliquée aux transactions réalisées sur les marchés financiers : commerce des actions, des obligations, des produits dérivés ou des devises, par exemple.

Des leaders politiques, notamment le président français, la chancelière allemande et le premier ministre britannique, voient dans la TTF une des meilleures façons de financer des programmes contre la pauvreté dans le monde, de gérer l’atténuation ou les conséquences des changements climatiques et de faire payer aux institutions financières leur juste part de la crise mondiale que leurs pratiques ont largement contribué à provoquer. D’éminents économistes prônent la TTF pour calmer la spéculation excessive sur les marchés financiers et prévenir ainsi la crise économique
 

Mise à jour - le 28 février 2010

Le Projet de loi du gouvernement sur la responsabilisation retourne devant la Chambre
Le 3 mars, la Gouverneure-générale ouvrira la prochaine session parlementaire, mettant ainsi fin à la prorogation de la session parlementaire décidée par le gouvernement Harper en décembre dernier. Tous les travaux en cours à ce moment-là ont été arrêtés, exception faite des projets de loi émanant des députés qui retournent intacts devant la Chambre. Ces projets de loi doivent reprendre au début de l’étape du processus législatif à laquelle ils en étaient avant la clôture du Parlement.

Document de politique : Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale? Janvier 2010

Repenser le système financier mondial en temps de crise

Introduction
Les 19 et 20 octobre 2009, l’Initiative d’Halifax tenait une conférence coparrainée par l’Institut Nord-Sud, l’Université d’Ottawa et l’École de développement international et mondialisation (ÉDIM), dont le thème était Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale? Cette rencontre réunissait des experts aux antécédents variés afin d’analyser les défis auxquels l’économie mondiale fait face, de discuter des moyens utilisés par la communauté internationale pour réagir à la crise financière actuelle et d’identifier les lacunes inhérentes à ces réponses.

J’évite le G8 (“Definitely not the G8”)

Definitely not the G8En novembre 2009, la Coalition de l’Initiative d’Halifax espère procéder au lancement d’une programmation en baladodiffusion de plusieurs séries de documentaires, sous la rubrique « J’évite le G8 », (“Definitely not the G8”), anticipant ainsi les sommets 2010 du G8 et du G20 qui se tiendront à Huntsville, au Canada, en juin 2010.

Ces baladodiffusions poursuivent trois objectifs :

  • Sensibiliser le Canada aux problématiques de justice sociale, environnementale et économique dans les domaines des finances et du développement au niveau international qui sont souvent laissées pour compte ou écartées des discussions officielles et des médias grand public.

Mise à jour - le 30 octobre 2009

Des experts examinent ce qui manque dans la réponse à la crise préalablement à la rencontre du G8/G20 en 2010
Les 19 et 20 octobre dernier, l’Initiative d’Halifax coparrainait une conférence avec l’Institut Nord-Sud et l’Université d’Ottawa qui avait pour thème Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale?  Cette conférence visait à engager le gouvernement canadien dans un dialogue avec des universitaires, des militants et des décideurs avant le Sommet du G8/G20 de l’an prochain. On y a abordé des sujets tels que les causes de la crise, les remèdes stratégiques et réglementaires, la gouvernance des institutions financières internationales, les paradis fiscaux et la mobilité absolue des capitaux privés, une crise de la dette en émergence, des solutions de rechange à la reprise du cycle de Doha et les rôles respectifs des Nations Unies et du G20. Un document synthèse comportant des recommandations claires sera émis incessamment.

Conférence: Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale?

Depuis septembre 2008, soit depuis que la crise financière a pris des proportions mondiales, le Groupe des Vingt s’est réuni trois fois à l’échelon des chefs d’État, et il a pris une gamme apparemment impressionnante d’engagements sur des questions fiscales, le financement émergent, le financement commercial, la gouvernance mondiale, la régulation du capital privé et la redéfinition des rôles des anciennes et nouvelles institutions mondiales. Mais que manque-t-il dans leur réponse à la crise mondiale? Qui sont les vrais gagnants et les vrais perdants? Qu’est-ce qui a vraiment changé et qu’est-ce qui n’a pas changé? Et les niveaux de changement sont-ils à la mesure des mouvements tectoniques qui s’opèrent actuellement dans l’économie mondiale et de leur impact sur le terrain? Et peut-être plus important encore, ces changements sont-ils en mesure de nous garantir qu’une crise comme celle-ci ne se reproduira plus?

Quoi? Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale?
Repenser le système financier mondial en temps de crise


Qui?
La conférence est organisée par la Coalition de l’Initiative d’Halifax et parrainée conjointement par l’Institut Nord-Sud et l’Université d’Ottawa.

Quand?
Les 19 et 20 octobre 2009

Pourquoi? La conférence examinera les réponses actuelles à la crise financière, en pointant celles qui n’atteignent pas leur objectif, et proposera des solutions de rechange au moment où le Canada s’apprête à accueillir le Sommet du Groupe des Huit en 2010.

DANS CETTE SECTION

DÉTAILS CONFÉRENCE

Mise à Jour - le 29 mai 2009

Tensions liées au report de la conférence de l’ONU sur la crise
La Conférence de l’ONU sur la crise financière et économique mondiale et ses effets sur le développement aura lieu du 24 au 26 juin, après avoir été prévue pour le début du mois, car de nombreux chefs d’État européens avaient déclaré ne pas pouvoir y participer en raison de la tenue d’élections au Parlement européen. Ce renvoi met un peu de répit dans un processus qui, lancé en octobre dernier, demeurait tendu depuis ce temps, en raison de la rupture qu’il fait ressortir entre les pays qui favorisent une réponse mondiale à la crise actuelle, accompagnée d’une véritable remise en question de la gouvernance de l’économie mondiale, et les membres du nouveau G-20 qui proposent un statu quo amélioré.

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