Finances responsables

Document de politique : La Taxe sur les transactions financières : le temps est venu - Avril 2010

Introduction
De plus en plus de politiciens, d’organisations de la société civile, d’économistes et quelques financiers plaident vigoureusement en faveur d’une Taxe mondiale sur les transactions financières (TTF). La TTF est une taxe très faible appliquée aux transactions réalisées sur les marchés financiers : commerce des actions, des obligations, des produits dérivés ou des devises, par exemple.

Des leaders politiques, notamment le président français, la chancelière allemande et le premier ministre britannique, voient dans la TTF une des meilleures façons de financer des programmes contre la pauvreté dans le monde, de gérer l’atténuation ou les conséquences des changements climatiques et de faire payer aux institutions financières leur juste part de la crise mondiale que leurs pratiques ont largement contribué à provoquer. D’éminents économistes prônent la TTF pour calmer la spéculation excessive sur les marchés financiers et prévenir ainsi la crise économique
 

Mise à jour - le 31 janvier 2010

Des OSC réclament une approche commune renouvelée
Les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sont actuellement en processus de révision d’une Recommandation du conseil adoptée en 2007 portant sur les opérations des organismes de crédit à l’exportation (OCE). La Recommandation du conseil sur des approches communes concernant l’environnement et les crédits à l’exportation bénéficiant d’un soutien public (Approches communes) est un gentlemen’s agreement qui vise à établir des règles du jeu équitables quant aux pratiques environnementales des OCE. Des organismes de la société civile allèguent que l’impact de cette recommandation est affaibli par l’absence de mécanismes fermes de reddition de comptes pouvant en assurer l’application uniforme et efficace par les pays membres.

Mise à jour - le 30 octobre 2009

Des experts examinent ce qui manque dans la réponse à la crise préalablement à la rencontre du G8/G20 en 2010
Les 19 et 20 octobre dernier, l’Initiative d’Halifax coparrainait une conférence avec l’Institut Nord-Sud et l’Université d’Ottawa qui avait pour thème Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale?  Cette conférence visait à engager le gouvernement canadien dans un dialogue avec des universitaires, des militants et des décideurs avant le Sommet du G8/G20 de l’an prochain. On y a abordé des sujets tels que les causes de la crise, les remèdes stratégiques et réglementaires, la gouvernance des institutions financières internationales, les paradis fiscaux et la mobilité absolue des capitaux privés, une crise de la dette en émergence, des solutions de rechange à la reprise du cycle de Doha et les rôles respectifs des Nations Unies et du G20. Un document synthèse comportant des recommandations claires sera émis incessamment.

Conférence: Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale?

Depuis septembre 2008, soit depuis que la crise financière a pris des proportions mondiales, le Groupe des Vingt s’est réuni trois fois à l’échelon des chefs d’État, et il a pris une gamme apparemment impressionnante d’engagements sur des questions fiscales, le financement émergent, le financement commercial, la gouvernance mondiale, la régulation du capital privé et la redéfinition des rôles des anciennes et nouvelles institutions mondiales. Mais que manque-t-il dans leur réponse à la crise mondiale? Qui sont les vrais gagnants et les vrais perdants? Qu’est-ce qui a vraiment changé et qu’est-ce qui n’a pas changé? Et les niveaux de changement sont-ils à la mesure des mouvements tectoniques qui s’opèrent actuellement dans l’économie mondiale et de leur impact sur le terrain? Et peut-être plus important encore, ces changements sont-ils en mesure de nous garantir qu’une crise comme celle-ci ne se reproduira plus?

Quoi? Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale?
Repenser le système financier mondial en temps de crise


Qui?
La conférence est organisée par la Coalition de l’Initiative d’Halifax et parrainée conjointement par l’Institut Nord-Sud et l’Université d’Ottawa.

Quand?
Les 19 et 20 octobre 2009

Pourquoi? La conférence examinera les réponses actuelles à la crise financière, en pointant celles qui n’atteignent pas leur objectif, et proposera des solutions de rechange au moment où le Canada s’apprête à accueillir le Sommet du Groupe des Huit en 2010.

DANS CETTE SECTION

DÉTAILS CONFÉRENCE

Mise à jour - le 30 septembre 2009

Le G8 est affaibli mais vivant; le G20 prend des engagements face à la crise
Si le gros titre du Sommet du G20 d’avril dernier (voir Mise à jour, avril 2009) était l’injection de 1,2 billion de dollars pour lutter contre la crise financière, ce mois-ci, c’est le G20 lui-même qui faisait la manchette, le Groupe des Vingt s’étant autocouronné instance suprême en matière de finances mondiales. Le G8 qui se tiendra au Canada l’an prochain sera, de fait, précédé par une rencontre du G20 qui sera parrainée par Ottawa, conjointement avec Séoul qui présidera le G20 en 2010. Plus tôt, le chef de l’opposition et chef du parti Libéral Michael Ignatief est allé plus loin en suggérant que le G8 devrait cesser de se réunir et en réclamant la création d’un secrétariat permanent du G20 au Canada.

Mise à jour - le 30 juin 2009

Les pays riches bloquent le changement réel
En juin dernier, les Nations Unies ont été le théâtre d’une bataille entre le G77, un groupe de plus de 130 pays en développement, et les États-Unis, le Canada, le Japon et l’Union européenne. La bataille portait sur les moyens de faire face à la crise financière et économique et de transformer et démocratiser le système financier mondial et ses institutions. Le document final de la Conférence de l’ONU sur la crise financière et économique mondiale et ses effets sur le développement est positif en ce sens qu’il représente une véritable réponse mondiale et qu’il laisse une marge de manœuvre aux pays leur permettant d’exprimer leur point de vue sur la crise. Par contre, il manque la cible parce que les pays riches ont réussi à empêcher des solutions plus substantielles d’y être incluses (voir « LES FAITS »). Ceci est particulièrement affligeant vu l’abondance des idées générées par la Commission Stiglitz (Mise à jour, mai 2009), l’un des plus importants apports à cette rencontre.

Mise à jour - le 30 janvier 2009

L’Europe veut tenir le haut du pavé pour répondre à la crise financière
Un avertissement envers l’opposition américaine (et canadienne ?) à une nouvelle architecture internationale des institutions et à une réglementation plus sévère pour une forme de gestion plus « morale » du capitalisme, un Conseil Économique plus souple au sein des Nations Unies, et une charte pour une économie durable établissant les règles d’une gouvernance financière mondiale, constituent trois des thèmes clés soulevés par la Chancelière allemande Angela Merckel et le Président français Nicolas Sarkosy, lors du Symposium organisé au plus haut niveau par Nicolas Sarkosy et l’ancien Premier Ministre britannique Tony Blair, ce mois-ci à Paris.

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