Mine d’or Omai

Guyana

Cambior Inc. et Golden Star Resources Ltd.

EDC : assurance-risques politiques de163 millions de dollars[1]

AMGI : réassurance de 55 millions de dollars

RPC :   21 millions de dollars (Cambior)

            14 millions de dollars (Golden Star)[2]

 

La tristement célèbre rupture de la digue à stériles de la mine Omai s’est produite en août 1995. Des millions de mètres cubes de résidus miniers chargés de métaux lourds se sont alors déversés dans la rivière Essequibo, la principale voie d’eau du pays. On a signalé une mortalité massive de poissons, et le gouvernement a déclaré la région zone sinistrée. Les peuples autochtones vivant sur les rives de l’Essequibo ont réclamé compensation pour perte majeure de revenu de la pêche, pour contamination d’eau potable et effets nocifs sur la santé dus au déversement. Un recours collectif intenté au nom des Guyanais touchés a été rejeté par une cour du Québec, qui a refusé de reconnaître aux plaignants guyanais le droit de comparaître.

 




[1] Adams, Patricia. Probe International Submission to the Export Development Act Review. Décembre 2005 (en anglais),

www.probeinternational.org.

[2] Portefeuille d’actions canadiennes de l’Office d’investissement du RPC, au 31 mars 2006,

http://www.cppib.ca/files/PDF/Canadian_Equity_Holdings.pdf.