Bulletin mensuel - Mise à jour

Monthly Issue UpdateChaque mois, l’Initiative d’Halifax produit une bulletin mensuel qui fait le point sur divers sujets liés aux finances internationales, au développement international, au Groupe de la Banque mondiale et aux organismes de crédit à l’exportation. Ces « mises à jour » proposent des liens vers d’autres sources d’information, soulignent des événements à venir et donnent un aperçu des actions que la Coalition a menées sur ces questions. Chaque mois, nous préparons également un bref résumé décrivant « les faits seulement… » sur un sujet donné.

Depuis juillet 2006, le bulletin « Mise à jour » est disponible en français.

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Mise à jour - le 31 Octobre, 2012

Investissements odieux
D’une façon générale, on estime que les investissements étrangers directs dans les pays du  Sud ont des effets positifs, qu’ils favorisent la croissance, l’emploi et le développement. De fait, la Banque mondiale et d’autres institutions financières publiques fonctionnent sur cette hypothèse et continuent de promouvoir des politiques de libéralisation des investissements dans les pays en voie de développement. Cependant, les investissements privés financés par les fonds publics portent souvent de graves atteintes aux populations locales et violent leurs droits fondamentaux.  

Mise à jour - le 31 Aout, 2012

Le retour de la crise de l’endettement
La crise financière mondiale a détourné l’attention sur les dettes des pays comme la Grèce et sur les mesures d’austérité qui causent d’immenses souffrances humaines. Cependant, on a perdu de vue que les pays en voie de développement ont aussi été sévèrement touchés par la crise financière, les exportations ont chuté, les transferts de fonds des travailleurs immigrants ont baissé et les investissements externes ont décliné. À la fin de 2010, les pays en voie de développement devaient 4 000 milliards de $ aux prêteurs.

Mise à jour - 31 janvier, 2012

Pauvreté énergétique, climat & Banque mondiale
Les Nations-Unies ont désigné l’année 2012 Année internationale de l’accès à une énergie durable. L’accès à l’énergie, dont les effets sur la santé, l’égalité des sexes et les changements climatiques sont considérables, est la pierre angulaire du processus qui permet de répondre aux besoins en matière de moyens d’existence essentiels. Dans les pays du Sud, 2,7 milliards de personnes comptent sur la biomasse traditionnelle pour cuisiner. Le bois, le charbon et les résidus agricoles utilisés dans les poêles rudimentaires causent plus de 1,5 million de décès par an dus à des maladies pulmonaires chroniques et à la pneumonie infantile. La déforestation en Afrique sub-saharienne, une des sources principales d’émission de CO2, est principalement due à l’utilisation du bois pour la faire la cuisine et produire le charbon.

Mise à jour - 30 novembre, 2011

L’économie internationale et la transparence

L’un des problèmes clés sous-jacents à la crise financière de 2008 a été le manque de transparence dans l’économie internationale. Ces dernières décennies ont vu se propager une structure financière parallèle faite de paradis fiscaux, de juridictions opaques, d’entreprises déguisées, de sociétés écrans et des simulacres de fondations, des systèmes utilisés dans la moitié de tous les mouvements de transactions commerciales et de capitaux. Comme l’opacité en est la caractéristique principale, cette économie parallèle sert au blanchiment d’argent et aux opérations d’évasion fiscale favorisant la corruption, la criminalité et le commerce par delà les frontières.   

Mise à jour - 30 juin, 2011

Les OSC s’inquiètent du rôle de la Banque mondiale dans le financement climatique

La Commission de transition pour la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (CCNUCC) se réunit ce mois-ci en Afrique du Sud au milieu d’une agitation grandissante causée par le rôle trop influent de la Banque mondiale concernant les nouveaux fonds de l’ONU pour les changements climatiques. Les Fonds d’investissement climatiques (FIC) de la Banque mondiale ont fait l’objet de critiques et de contestations de la part des OSC. Selon Eurodad, seulement 1/6e des FIC sera versé sous forme de subventions, la majeure partie des FIC étant allouée sous forme de prêts préférentiels. Tel que pointé par le Mouvement mondial pour le Développement, ces prêts ne feront qu’alourdir le fardeau de la dette des pays les plus démunis, violant ainsi « le principe fondamental d’une justice climatique, à savoir que les pays riches doivent payer pour les dommages qu’ils ont causés.»

Mise à jour - mai 31, 2011

FMI : choisir le bon patron ?
La sélection du directeur général semble emprunter le sentier rebattu qui assure aux pays les plus riches du monde le contrôle du FMI. Le Fonds s’est engagé à plusieurs reprises à procéder à des réformes de gouvernance et le Groupe de travail du G20 sur la réforme du FMI a réitéré récemment sa demande d’un processus transparent et fondé sur le mérite. Mais l’Europe et les États-Unis contrôlent toujours plus de 50 % des votes du FMI. Suivant un vieil accord non écrit donnant aux Européens la direction du FMI et aux États-Unis la présidence de la Banque mondiale, les USA se sont refusés jusqu’à présent à soutenir un rival face au candidat de l’Europe à la direction du FMI.

Mise a Jour - le 28 Mars 2011

Le FMI aveuglé par le postulat de la déréglementation
Selon le Bureau indépendant d’évaluation du FMI (IEO), le FMI, l’organisme international chargé de la surveillance des finances mondiales, n’a pas été en mesure de donner « des avertissements clairs au sujet des risques et des vulnérabilités » avant que ne se manifeste « la pire crise financière et économique depuis les années 30. »   

Mise a Jour - le 28 février 2011


Consultations menées par le ministère des Finances au sujet de l’aide au développement officielle

Le ministère des Finances a amélioré son processus de consultation en matière de mise en application de la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle, mais il reste encore du chemin à faire comme l’expliquent Halifax Initiative et le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) dans la demande qu’ils ont déposée.

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