Mine Monywa Copper

Birmanie

Burma Ivanhoe Mines Ltd.

RPC : 32 millions de dollars[1]

La Birmanie est dirigée par une junte militaire répressive. Accusé de violations flagrantes des droits de la personne, le gouvernement birman fait l’objet de sanctions internationales. En 1990, à la tête d’un parti d’opposition, Aung San Suu Kyi remportait haut la main les premières élections multipartite tenues en trente ans en Birmanie. La junte a alors refusé d’abandonner le contrôle du pays, plaçant Aung San Suu Kyi en détention illimitée. En 1991, celle-ci recevait le prix Nobel de la paix.[2] Depuis 1996, la compagnie Ivanhoe a investi plus de 90 millions de dollars dans un projet conjoint à parts égales avec la junte dirigeante afin de mettre en valeur la mine Monywa.[3] L’entreprise souligne avoir consulté le gouvernement canadien avant de décider de faire affaires avec le régime militaire.[4]



[1] Portefeuille d’actions canadiennes de l’Office d’investissement du RPC, au 31 mars 2006,

http://www.cppib.ca/files/PDF/Canadian_Equity_Holdings.pdf.

[3] Patterson, Kelly. Open Veins: Conflicts Erupting Around the World over Canadian Mines. The Ottawa Citizen, 1er octobre 2005.

[4] Ibid.