Mine de cuivre et d’argent de Dikulushi

République démocratique du Congo

Anvil Mining Ltd.

AMGI : assurance-risques politiques de 13,3 millions de dollars US[1]

RPC : 4 millions de dollars[2]

 

Un violent conflit, alimenté par l’extraordinaire richesse minérale du pays, a pris fin officiellement en 2003 avec la mise en place d’un gouvernement de transition. Une paix fragile s’est maintenue jusqu’ici, mais les tensions demeurent vives et le gouvernement n’a pas le contrôle sur de vastes régions du pays.[3] La mine de Dikulushi a commencé à produire en 2002. Deux ans plus tard, Anvil fournissait aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) le soutien logistique nécessaire pour mater une rébellion naissante. La compagnie a fourni aux FARDC des avions, des véhicules, du personnel et des vivres.[4] Selon une mission de l’ONU, les FARDC ont utilisé ces ressources pour commettre un certain nombre de violations des droits de la personne, y compris de présumées exécutions sommaires.[5]




[1] Bureau du conseiller-médiateur (CAO) de la Société financière internationale et de l’Agence multilatérale de garantie des investissements. Rapport d’audit du CAO sur les procédures de vérification préalable appliquées par la MIGA au projet d’exploitation de la mine de cuivre et d’argent de Dikulushi en République démocratique du Congo : Rapport final. Novembre 2006,

http://www.cao-ombudsman.org/html-english/documents/DikulushiDRCFinalfrench.pdf.

[2] Portefeuille d’actions canadiennes de l’Office d’investissement du RPC, au 31 mars 2006,

http://www.cppib.ca/files/PDF/Canadian_Equity_Holdings.pdf.

[4] Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC). Rapport sur les conclusions de l’Enquête spéciale sur les allégations d’exécutions sommaires et autres violations de droits de l’homme commises par les FARDC à Kilwa (Province du Katanga) le 15 octobre 2004. Août 2005.

[5] Ibid.