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Mise à Jour - le 31 juillet 2009

Le G8 italien sert les primi piatti pour le «G?» canadien de 2010
Parmi les principaux enjeux traités au récent sommet du G8 à L’Aquila, en Italie, notons la sécurité alimentaire, le réchauffement climatique, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et la responsabilité. L’un des principaux résultats du Sommet a été l’engagement par les pays du G8 et les institutions internationales, dont la Banque mondiale, de mobiliser 20 milliards de dollars américains sur trois ans pour stimuler la production agricole dans les pays en développement. C’est l’un des plus importants virages depuis des décennies en matière d’aide internationale, un enjeu négligé depuis beaucoup trop longtemps. Mais un passé marqué par les promesses brisées laisse tout de même les ONG et la société civile sur ses gardes – sur l’engagement pris par le G8 à Gleneagles en 2005 à l’effet de verser 50 milliards de dollars d’aide au développement avant 2010, dont la moitié à l’Afrique, 15 milliards de dollars n’ont toujours pas été versés. Les leaders du G8 ont aussi convenu, à titre de pays développé, de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 80 pour cent d’ici 2050, bien que le gouvernement canadien ait indiqué après le Sommet qu’il s’en tiendra à son engagement de réduire les émissions canadiennes de 60 à 70 pour cent d’ici 2050! Sur la pauvreté, alors que de nombreux OMD – tels que la réduction du nombre de décès maternels – sont loin d’être atteints, le Sommet s’est rallié à la proposition de Gordon Brown de présenter au sommet canadien du G8 en 2010 une évaluation de la façon dont les OMD pourraient être atteints à temps. Enfin, sur la responsabilité, les leaders du G8 ont convenu d’élaborer un cadre complet pour surveiller l’atteinte progressive des engagements du G8, renforcer l’efficacité de ses interventions et publier un rapport complet à temps pour 2010.

Mise à jour - le 30 juin 2009

Les pays riches bloquent le changement réel
En juin dernier, les Nations Unies ont été le théâtre d’une bataille entre le G77, un groupe de plus de 130 pays en développement, et les États-Unis, le Canada, le Japon et l’Union européenne. La bataille portait sur les moyens de faire face à la crise financière et économique et de transformer et démocratiser le système financier mondial et ses institutions. Le document final de la Conférence de l’ONU sur la crise financière et économique mondiale et ses effets sur le développement est positif en ce sens qu’il représente une véritable réponse mondiale et qu’il laisse une marge de manœuvre aux pays leur permettant d’exprimer leur point de vue sur la crise. Par contre, il manque la cible parce que les pays riches ont réussi à empêcher des solutions plus substantielles d’y être incluses (voir « LES FAITS »). Ceci est particulièrement affligeant vu l’abondance des idées générées par la Commission Stiglitz (Mise à jour, mai 2009), l’un des plus importants apports à cette rencontre.

Mise à Jour - le 29 mai 2009

Tensions liées au report de la conférence de l’ONU sur la crise
La Conférence de l’ONU sur la crise financière et économique mondiale et ses effets sur le développement aura lieu du 24 au 26 juin, après avoir été prévue pour le début du mois, car de nombreux chefs d’État européens avaient déclaré ne pas pouvoir y participer en raison de la tenue d’élections au Parlement européen. Ce renvoi met un peu de répit dans un processus qui, lancé en octobre dernier, demeurait tendu depuis ce temps, en raison de la rupture qu’il fait ressortir entre les pays qui favorisent une réponse mondiale à la crise actuelle, accompagnée d’une véritable remise en question de la gouvernance de l’économie mondiale, et les membres du nouveau G-20 qui proposent un statu quo amélioré.

Mise à jour - le 30 avril 2009

La réponse du G-20 à la crise financière : l’argent, l’argent
Tous les yeux étaient tournés vers le Groupe des 20 (G-20) qui se rencontrait ce mois-ci à Londres et annonçait une colossale injection de 1,1 billion (ou millier de milliards) de dollars pour stimuler l’économie mondiale. Ce chiffre impressionnant et divers engagements concernant les paradis fiscaux, la réglementation et le renforcement de la capacité de prêt du FMI (voir « Les faits ») ont accaparé les grands titres et provoqué une réponse positive immédiate des marchés boursiers.

Mise à jour - le 30 janvier 2009

L’Europe veut tenir le haut du pavé pour répondre à la crise financière
Un avertissement envers l’opposition américaine (et canadienne ?) à une nouvelle architecture internationale des institutions et à une réglementation plus sévère pour une forme de gestion plus « morale » du capitalisme, un Conseil Économique plus souple au sein des Nations Unies, et une charte pour une économie durable établissant les règles d’une gouvernance financière mondiale, constituent trois des thèmes clés soulevés par la Chancelière allemande Angela Merckel et le Président français Nicolas Sarkosy, lors du Symposium organisé au plus haut niveau par Nicolas Sarkosy et l’ancien Premier Ministre britannique Tony Blair, ce mois-ci à Paris.

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