Banque mondiale

Communiqué de presse: le 29 octobre 2008

Le nouveau et antidémocratique « Consensus de Washington » ne réglera pas la crise mondiale, selon plus que 630 groupes issus de 104 pays

International, le 29 octobre 2008 – En cette veille d’une réunion convoquée par les Nations Unies (ONU) pour discuter de son nouveau groupe de travail de haut niveau sur la crise financière mondiale, présidé par le lauréat du prix Nobel Joseph Stiglitz, et deux semaines avant la rencontre des membres du Groupe des 20 aux États-Unis qui portera sur la même question, une coalition de 630 organismes provenant de 104 pays publiait aujourd’hui une déclaration réclamant une réponse vraiment mondiale à cette crise mondiale et exposant les grands principes pour ce faire.

Mise à jour - le 31 août 2009

Nouveaux prêts pour les PFR : un FMI « à visage humain »?
À la fin de juillet, le FMI annonçait un accroissement « sans précédent » des prêts concessionnels (à intérêt réduit) aux pays à faible revenu (PFR) (8 milliards de dollars au cours des deux années à venir; un montant pouvant atteindre 17 milliards de dollars jusqu’à 2014), aucun intérêt sur les prêts nouveaux et existants jusqu’à la fin de 2011, un régime de crédit assoupli et une panoplie nouvelle d’instruments de prêt pour acheminer cette aide accrue (la Facilité élargie de crédit offre un soutien souple à moyen terme; la Facilité de crédit de confirmation répond aux besoins de crédit de précaution à court terme; et la Facilité de crédit rapide offre un soutien d’urgence avec conditionnalité limitée). Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Khan a aussi donné l’assurance que ces nouveaux programmes appuieront la réduction de la pauvreté, la croissance économique et la préservation de la protection sociale. Outre les nouvelles ressources prévues, les membres du FMI ont aussi avalisé ce mois-ci une nouvelle allocation de droits de tirage spéciaux (voir « Entente », dans ce numéro).

Mise à Jour - le 29 mai 2009

Tensions liées au report de la conférence de l’ONU sur la crise
La Conférence de l’ONU sur la crise financière et économique mondiale et ses effets sur le développement aura lieu du 24 au 26 juin, après avoir été prévue pour le début du mois, car de nombreux chefs d’État européens avaient déclaré ne pas pouvoir y participer en raison de la tenue d’élections au Parlement européen. Ce renvoi met un peu de répit dans un processus qui, lancé en octobre dernier, demeurait tendu depuis ce temps, en raison de la rupture qu’il fait ressortir entre les pays qui favorisent une réponse mondiale à la crise actuelle, accompagnée d’une véritable remise en question de la gouvernance de l’économie mondiale, et les membres du nouveau G-20 qui proposent un statu quo amélioré.

Mise à jour - le 30 avril 2009

La réponse du G-20 à la crise financière : l’argent, l’argent
Tous les yeux étaient tournés vers le Groupe des 20 (G-20) qui se rencontrait ce mois-ci à Londres et annonçait une colossale injection de 1,1 billion (ou millier de milliards) de dollars pour stimuler l’économie mondiale. Ce chiffre impressionnant et divers engagements concernant les paradis fiscaux, la réglementation et le renforcement de la capacité de prêt du FMI (voir « Les faits ») ont accaparé les grands titres et provoqué une réponse positive immédiate des marchés boursiers.

Mise à jour - le 31 mars 2009

La réponse gouvernementale au rapport sur la RSE et les sociétés extractives : De l’or des fous!
Depuis deux ans, les parlementaires, la société civile, l’industrie et la population canadienne attendaient la réponse du gouvernement canadien au rapport unanime issu des Tables rondes nationales sur l’industrie extractive (voir Mise à jour, mars 2007). Malgré les difficultés d’une telle démarche, celle-ci avait produit un document consensuel, endossé à la fois par l’industrie et la société civile. Ce rapport préconisait un ensemble de réformes politiques relatives aux activités des sociétés extractives canadiennes à l’étranger, qui auraient fait du Canada un chef de file à l’échelle mondiale.

Mise à jour - le 28 février 2009

Un projet de loi sur la RSE met de l’ordre au gouvernement
Cette semaine, le député libéral John McKay présentait un projet de loi d’initiative parlementaire (voir la section Les faits) qui impose des contrôles plus rigoureux au soutien gouvernemental consenti aux sociétés du secteur extractif. De nombreuses études ont souligné les importantes répercussions que peuvent avoir sur l’environnement et les droits de la personne les opérations minières, pétrolières et gazières à l’étranger. En 2005, un rapport du Comité permanent des Affaires étrangères et du Commerce international (CPAECI) avait attiré l’attention sur le fait que certaines sociétés extractives canadiennes responsables d’incidences nuisibles bénéficiaient du soutien financier et politique du gouvernement canadien.

Mise à jour - le 30 janvier 2009

L’Europe veut tenir le haut du pavé pour répondre à la crise financière
Un avertissement envers l’opposition américaine (et canadienne ?) à une nouvelle architecture internationale des institutions et à une réglementation plus sévère pour une forme de gestion plus « morale » du capitalisme, un Conseil Économique plus souple au sein des Nations Unies, et une charte pour une économie durable établissant les règles d’une gouvernance financière mondiale, constituent trois des thèmes clés soulevés par la Chancelière allemande Angela Merckel et le Président français Nicolas Sarkosy, lors du Symposium organisé au plus haut niveau par Nicolas Sarkosy et l’ancien Premier Ministre britannique Tony Blair, ce mois-ci à Paris.

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